Création :
Jean Bordes,
Etienne Doléac Mise en page :
Jean Bordes,
Antoine Fontanet Avec la participation de l’A.N.A.C.R.
Le Président :
Gilbert Arguinart
Reproduction Interdite - Tous droits réservés à l’A.N.A.C.R.
L'Histoire
Ce maquis a été créé en juillet 1943 à Nistos (Hautes-Pyrénées). Monsieur Lucien Rumeau et son épouse, instituteur dans le Haut-Nistos et Monsieur Joseph Plantat, boulanger à Saint-Laurent de Neste sont les créateurs de ce maquis. C’est au « Lita », près du col d’Estivère, dans une grange, que vont être cantonnés les premiers arrivants (ouvriers, étudiants, cultivateurs), en majorité réfractaires au Service du Travail Obligatoire en Allemagne. Ils sont alors 8 au total.
Le groupe prendra le nom de « Marat ». Il sera commandé par Paul Chastelain (futur maire de Tarbes). Le 3 mars 1944, le maquis de Nistos va fusionner avec le maquis d’Esparros (ce dernier a été créé en mai 1943). L’effectif se monte alors à 35 hommes. Les deux maquis vont former la 3201ème Compagnie des Francs Tireurs et Partisans Français (F.T.P.F.).
Le cantonnement est situé au dessus des « Gourgues de l’Arros » au fin fond des Baronnies. En mai 1944, soixante guérilleros commandés par José Cortes viennent renforcer les F.T.P.F. (l’effectif total est alors de 140 hommes). L’activité de ces maquis, durant la période allant de l’été 1943 au mois d’août 1944 n’a pu se réaliser que grâce au courage des populations qui ont soutenu ces jeunes patriotes. Beaucoup d’habitants de la région vont y perdre la vie. Le maquis de Nistos était devenu légendaire. De partout, on exagérait son importance. Ainsi, les Allemands, harcelés en maints endroits, ne pouvaient croire que c’était l’action d’une poignée de gars résolus, à l’héroïsme inlassable.
Cabanes de Berger “Au Lita”
de Monsieur RUMEAU "LOUISOU"
Maquis de Nistos - Septembre 1943 à Mars 1944
Grange de “Paulou”
Maquis d’Esparros - Hiver de Novembre 1943 à Mars 1944
Madame et Monsieur Lucien RUMEAU
Institeurs dans le Haut-Nistos
Ils ont soutenu dès le début les patriotes de Nistos, furent les intermédiaires entre le premier Maquis Haut-Pyrénéen et la population de Nistos. Leur aide à la Résistance a été considérable.
En septembre 1944, Madame Rumeau avec l’aide de son mari a écrit la brochure qui relate objectivement la vie de ces premiers maquisards.
Monsieur Joseph PLANTAT
de Saint-Laurent-de-Neste
Est à l’origine de la création du Maquis de Nistos. Ce fût son œuvre qu’il paya de sa vie.
Toute la région garde le souvenir de cet homme qui se dépensa sans compter pour la Résistance. Il apporta également en ces temps difficiles une aide désintéressée sur le plan du ravitaillement à la population.
Paul CHASTELAIN
de Tarbes
“POPAUL”
Organisateur et premier responsable en août 1943 du Maquis de Nistos appelé groupe “MARAT”.
Ce Maquis fusionna avec les éléments d’Esparros en mars 1944 pour devenir la 3201ème Cie F.T.P.F.
Soutenus par une foi inébranlable et un dynamisme entretenu par leur chef, ces jeunes patriotes acceptèrent avec courage de très dures épreuves. Mal équipés, ils parcouraient de nuit dans la neige ou sous la pluie des distances de 30 à 50 km pour accomplir leur mission ou aller se ravitailler.
Les historiens évaluent à 25 le nombre des activités de sabotage menées par la 3201ème Compagnie contre les usines du plateau de Lannemezan, de la vallée d’Aure, les installations électriques haute tension, la voie ferrée Toulouse Bayonne et les attaques contre l’ennemi. Le champ d’action des F.T.P.F. va s’étendre des Baronnies en passant par le plateau de Lannemezan, les vallées d’Aure, de Nistos, et jusqu’aux confins de Montréjeau.
Les plus importantes actions menées par la 3201ème Compagnie sont :
Le 7 avril 1944, à 10 h, attaque d’un véhicule allemand dans la rampe de Capvern (N 117) par un commando de 8 hommes. Deux Allemands sont tués. C’est la première fois que cela se produit, 2 mois avant le débarquement allié en Normandie. A compter de cette date les allemands ne circuleront plus qu’en convoi armé.
Le 28 avril 1944,à 23 h, un groupe de 12 F.T.P.F. détruit entièrement, par télescopage de deux rames, un important train de marchandises entre Cantaous Tuzaguet et Saint-Laurent de Neste (65).
Le 29 mai 1944, à 1 h, destruction par un groupe de 25 F.T.P.F., malgré la garde rapprochée des Allemands, des générateurs de courant continu à l’usine d’électrochimie de Lannemezan. La fabrication de l’aluminium, vitale pour l’ennemi, est définitivement stoppée.
Le 14 juin 1944,à 10 h, attaque d’un fort convoi ennemi dans la rampe de Capvern. 40 maquisards et 45 guérilleros sont engagés dans ce combat. - 5 véhicules ennemis détruits, - 33 Allemands tués et 28 blessés. Les F.T.P.F. réussissent à évacuer leurs blessés. Les allemands évacuent leurs morts et leurs blessés par le train en gare de Capvern. L’ultime opération de sabotage sera réalisée par 6 membres des F.T.P.F. dans la nuit du 16 août. Ils ont neutralisé à l’aide d’explosifs le pont du chemin de fer à Montréjeau sans le détruire entièrement.
Le 16 août 1944,début des combats libérateurs avec les autres mouvements de Résistance. Les Allemands stationnés à Arreau vont tenter de remonter vers le nord. Ils se heurtent à la 3201ième compagnie au carrefour de Labarthe-de-Neste. Après avoir subi des pertes, ils font demi-tour regagnent Arreau et s’installent au sommet du col de Peyresourde. Bousculés par la 3201ème compagnie, ils descendent sur Luchon et se regroupent avec les éléments de cette garnison. C’est un détachement allemand important qui prend la direction de Montréjeau. A Chaum, il rencontre une résistance et ce détachement prend la direction de Saint-Béat et passe en Espagne par le Pont du Roi. La région est libérée de toute présence ennemie. La plupart des jeunes F.T.P.F. vont s’engager au sein du Régiment de Bigorre et partir sur le front de l’Atlantique.
Albert CAPPICOT
de Lannemezan
“MAURICE”
Commandant de la 3201ème Cie F.T.P.F.
du 4 mars au 30 juin 1944
Henri MAGNE
de Crecy la Chapelle
“TONIN”
Responsable du Maquis de Nistos
après le départ de Chastelain
en janvier 1944.
Commandant de la 3201ème Cie F.T.P.F. à partir du 30 juin 1944
Jean BORDES
de Montréjeau
“HENRI”
Chargé des liaisons entre les
organisations de Résistance,
et des missions
de renseignements pour le
Maquis de Nistosà/c du 10/1943
Jean DUFFO
de Saint-Laurent-de-Neste
“JEANNOT”
Agent de liaison entre les “légaux”
de Lannemezan
et le Maquis de Nistos
Mme Emilienne RIVIERE
de Tarbes
“MONIQUE”
Agent de liaison entre la
3201ème Cie Lannemezan
et Tarbes
José CORTES
“JOSÉ”
Commandant le détachement
des Guérilleros
Jeunes qui ont rejoint, les premiers, les lieux où se sont formés les Maquis de Nistos et d'Esparros en juillet, août et septembre 1943 et Mme DOSSAT qui hébergea les malades.
Jean LALOUBEE de l'Union (31)
"JEAN"
Maquis de Nistos
Fernand PEREBOSCH d'Odos (65)
"FERNAND" Maquis de Nistos
Jean ANOUILH de Toulouse
"PERSILLON"
Maquis d'Esparros 27/09/43
Louis CABAU de Toulouse
"RENE"
Maquis de Nistos Septembre 1943
Roger PONS de Toulouse
"ROGER"
Maquis d'Esparros 27/09/43
François ADER de Aignan (32)
"FRANCOIS"
Maquis de Nay et de Nistos Août - septembre 1943
Julien Martinez de Tarbes (65)
"JULIEN"
Maquis de Nistos
Robert BUGE de Beaumont de Lomagne (82)
"PISTOULE"
Maquis de Nistos
Francisco SAFORCADA de Montech (82)
"JIM"
Maquis de Nistos
Jean LAGREZE de Pau (64)
"LATOUR"
Maquis d'Esparros - Juillet 43
André RIFFAUT de Carcassonne
"GABIN"
Maquis d'Esparros - Juillet 1943
Madame DOSSAT d'Esparros
Réfugiée de Tarbes avec ses 2 filles 10 et 11 ans, elle hébergea dans sa maison tous les malades du Maquis et leur servit d'infirmière durant le printemps 1944. C'est la grand- mère du cardiologue le Docteur FLEURY.
Claude Kiefer
"Excuse"
Né à Paris, décédé le 27/12/1992
EVACUATION DES BLESSES ET SOINS A DONNER AUX MALADES
Durant la période du 15 juin 1943 au 16 août 1944 un des problèmes difficile à résoudre a été celui des soins à donner aux malades et l’évacuation des blessés.
Impossible d’avoir un service sanitaire organisé dans la montagne. Les malades et les blesses devaient être soignés chez les habitants. Les hôpitaux étaient contrôlés
par les allemands.
Les personnes recevant des maquisards malades ou blessés prenaient des risques énormes. La présence, chez elles, dans leur maison d’un jeune inconnu pouvait éveiller la curiosité des voisins et provoquer des dénonciations.
Liste des personnes qui ont hébergés et soignes des maquisards :
Avec les adresses de l’époque (1943-1944)
-
Docteur Baratgin qui était Maire de Lannemezan (65300)
- Madame Doleac Rosette de Rebouc (65250)
- Monsieur Jean Rey et sa mère de Rebouc (65250)
- Madame Dossat d’Esparros (65130)
- Madame et Monsieur Lucien Rumeau de Nistos (65150)
- Monsieur Dastugue Barthélemy Aller des Bocages Lannemezan
- Mademoiselle Pointis Institutrice Ecole du Bas-Nistos (65150)
- Madame et Monsieur Joseph Plantat St Laurent de Neste (65150)
- Madame et monsieur DORDAN Bertrand de IZAUX (65250)
- Le docteur Yves NAU de IZAUX ( 65250) a pendant les années de 1942 à 1944 reçu , hébergé et camouflé des jeunes qui tentaient de passer la frontière d'Espagne pour rejoindre les forces Françaises en Afrique. Il a opéré et hébergé chez lui pendant le mois de janvier 1944 un jeune blessé du maquis de Nistos (65150). Le 18 février 1944 a échappé de justesse à la rafle, organisé par la Gestapo dans la vallée d'Aure où 28 personnes ont été arrêtées. Il a été dans l' obligation de se réfugier à Castres où il a continué son activité dans la résistance.
Voici à titre d’exemple, parmi d’autres, l’évacuation d’un blessé a la suite d’une attaque contre les troupes ennemies :
Le 14 juin, à 10 heures du matin, un détachement de 95 hommes de la 3201éme Cie des Francs-tireurs et Partisans Français, basée dans les Baronnies (Hautes-pyrénées), a attaqué un convoi allemand dans la Rampe de Capvern (65130) au nord de ce village.
Après avoir infligé des pertes sévères à l’ennemi, les maquisards se sont repliés sur le village de Tilhouse amenant avec eux leurs blessés. Parmi
eux Irénée AUBERT, gravement touché. Le commandant d’unité décide de son transfert vers l’hôpital de Saint-Gaudens distant de 30 kms.
Il charge Henri (Bordes Jean) de trouver un véhicule pour effectuer le transport.
A vélo Henri a parcouru la région. Passant par Lannemezan pour finalement arriver à Montrejeau. Partout ce sera le refus chez les résistants.
Personne ne veut prendre le risque de transporter un blessé dans cette région où
règne l’insécurité. Les allemands établissent de nombreux barrages sur les routes. Sur intervention d’Henri Bordes, frère de Jean Bordes, auprès
de Monsieur PERROT garagiste à Montrejeau , ce dernier accepte cette
périlleuse mission de transporter le blessé avec son véhicule et avec Henri, qui raconte :
"Par Saint-Laurent de Neste, et La Barthe de Neste, nous gagnons
Tilhouse à bord du véhicule à gazogène Ford de Monsieur Perrot.
AUBERT est toujours vivant. Nous allongeons le blessé sur la banquette arrière et par des axes routiers peu fréquentés nous prenons la
direction de Saint-Gaudens.
Traversant Escala, Cantaous, la Poutche de Villeneuve, Franquevielle, Spehis. Après la serre de Bordes de Rivière Irénée AUBERT,sa tête sur mes genoux, rend son dernier soupir.
Il avait à peine vingt ans, c’était un ancien élève du lycée de Gourdan –Polignan. Il avait terminé ses études à l’Institut électrotechnique de Toulouse.
Nous poursuivons notre route. A l’entrée de l’hôpital de
Saint-Gaudens le docteur BERGES nous attend. Il est en compagnie de monsieur DUFOR et de Monsieur CROIZET, qui ont maintenant trouvé une
voiture, Ils sont venus de Montréjeau pour préparer notre arrivée.
Le docteur fera inhumer, dans l’après-midi, avec l’aide de
quelques membres du personnel de l’hôpital, le corps d’Irénée AUBERT
dans le cimetière de la ville.
A 15h30 nous reprenons, PERROT et moi, la direction de Montréjeau en commettant l’erreur d’emprunter la N 117. Entre Villeneuve et Bordes de
Rivière nous apercevons sur cette ligne droite déserte, la colonne allemande qui s’est reconstituée. Impossible de faire demi-tour. Je demande à Monsieur Perrot de continuer sa route. Nous remontons alors toute la colonne. Les allemands tractent les véhicules endommagés par l’attaque du matin. A chaque croisement de camion, les soldats braquent leurs armes sur nous. Monsieur Perrot les mains crispées sur le volant garde tout son sang-froid et c’est soulagés que nous atteignons Montréjeau ".
Le lendemain, 15 juin à 10 heures, le docteur Berges est
convoqué par le Directeur de l’hôpital. Les allemands sont là, ils ont encerclé
les bâtiments, le docteur, à la demande de son Directeur, doit accompagner le
Capitaine allemand pour une fouille de l’ensemble des chambres. L’officier ne
trouve pas de blessés et il retire ses troupes.
Monsieur Perrot reprendra son travail au garage. Qelques jours
après Henri Bordes, le frère de jean Bordes, sera arrêté, dans son café, à
Montréjeau par la Gestapo.
Monsieur PERROT, homme modeste, n’à jamais, au cours de sa longue vie, fait état de cette aventure qui aurait pu lui coûter la vie.
Anciens du Maquis de Nistos et d'Esparros Tous ne figurent pas sur cette liste qui a été établie le 15 juin 1989.
Nom de Guerre
Identité et Origine
POPAUL
JEAN
FRANCOIS
FERNAND
RENE
MICHEL
JULIEN
SERGE
DENIS
PHILIBERT
ROGER le meunier
ANNIE
CLARO
TONIN
JIM
Père CHARLES
PAPANINE
JEANNOT
ALCIDE
HENRI
JOSEPH
LA PISTOULE
CHEVAL
MAURICE
FATALA
JOSE
VICTOR
FRANCOIS le radio
ETIENNE
PISTACHE
BOULLEZ
PERSILLON
ROGER
MONIQUE
PIEDS PLATS
Le Boulanger de Sarancolin
Le Maître de la Loucarde
EXCUSE
CLAUDE
RAOUL
MARIUS
AUGUSTE
JO
CELESTIN
EMILE
PITCHE
MARCEL
RENE
OLIVE
JEANNOT
GEORGES
YOYE
MICHEL
NENESSE
JULES
LEON
CARTACALA
DESIRE
BEBERT
PIERROT
ANDRE
SUZANNE
PISTOULE
LATOUR
GABIN
BERTRAND
AZEMA
MICHEL SIMON
ATHANASE
Mlle POINTIS
BEBERT
YVES
CHASTELAIN - Tarbes - Décedé
LABOUBEE - Toulouse - Décédé
ADERFrançois - Décédé
PEREBOSCHFernand
CABAU Louis - Toulouse
FOURNES Michel - Montesquieu Volvèstre (31)
MARTINEZ Julien - Tarbes - Décédé
DOLEAC Etienne - Rebouc (65)
DUTHU Jean-Marie (Hongreur) - Esparros (65)
BOUCHARD Jean-Marie
BRACHET Emile - Décédé
COTON Pierre
DANIEL Roger - Nistos (65)
BORDEDEBAT Annie – Tarbes
TALAVERA - Nistos (65) - Décédé
MAGNE Henri - Crecy la Chapelle (77) - Décédé
SAFORCADA Francisco - Montech (82) - Décédé
VERBIZIE Charles - Nistos (65) - Décédé
PISSAGUINE Alexandre - Salies du Salat - Décédé
DUFFO Jean - Saint Laurent de Neste (65)
CAMPAN Alcide - Nistos (65) - Décédé
BORDES Jean - Montréjeau (31)
GABAS Joseph - Luchon (31) - Décédé
BUGE Robert - Beaumont de Lomagne (82)
LAUGA Marcel - Ossun (65) - Décédé
CAPPICOT Albert - Lannemezan - Décédé
CEBOLLADE Jean - Tarbes (65)
CORTES José - Bizanos (64) - Décédé
AUBERT Irénée - Toulouse - Décédé
COUBRI François - Perpignan
TORRES Louis - Aureillan (65)
FORT François - Mazères de Neste - Décédé
HAINAUD André - Verfeil (31)
ANOUILH Jean - Toulouse (31)
PONS Roger - Toulouse (31)
TORRES Emilienne - Aureillan (65)
CLAVERIE - Tarbes (65)
AYERBE Victor - Sarrancolin (65) - Décédé
SEUBE Alfred - Nistos (65) - Décédé
KIEFER Claude - Né à Paris - Décédé le 27/12/1992
ABADIE Claude - Tarbes (65)
COUGET - La Barthe de Neste (65)
NASARRE Louis - Tarbes (65)
GIACOMUZZI Auguste - Pujo (65)
LABARTHE René - Trébons (65)
VICENTE Célestin - Tarbes (65)
BIRADES Jean-Pierre - Contis-Plage (40)
SOUBIRAN Marcel - Haut Nistos (65)
TRILLE Marcel - La Barthe de Neste (65)
TRILLE René - Vic en Bigorre (65)
AGUINALIN André - Tarbes (65)
THEAS Jean - Esparros (65)
DOLEAC Bertrand - Pomarez (40)
Identité et origine inconnues
Originaire de la Région Parisienne - Identité inconnue
Identité et origine inconnues - Muletier au maquis
Institutrice au Bas Nistos
Un des premiers du Maquis - Identité inconnue - Originaire de la Région de Narbonne
Identité et origine inconnues - Gravement malade à été soigné en avril 1944 chez madame Dossat à Esparros
Groupement des Guerilleros
Fin mai 1944, 60 camarades espagnols, anciens de la guerre d’Espagne, sont venus se joindre à nous.
Voici les noms de quelques camarades qui nous ont été communiqués par le CDT José CORTES, domicilié à
BIZANOS prés de PAU, le 15 juin 1989.
ARTIBAO Thomas
CASCARO P.
LACASTA
LACASTA E.
DOLOREA J.
BAQUEDANO J.
ETCHEGARRA
SAN SEBASTIAN J.
MARTINEZ J.
SALAZAR
FERNANDEZ P.
TORRIBIO E.
HERRERO J.
BLANCO
Tué à Tilhouse le 29 juin 1944
Décédé à Oloron
Décédé à Oloron
Décédé à Oloron
Décédé à Pau
Décédé à Lannemezan
Décédé en Espagne
Décédé en Pologne
Décédé à Pau
Décédé à Cambo-les- Bains
Décédé dans les Alpes
Décédé à Saint -Sever (Landes)
Domicilié à Oloron
Domicilié à Pampelune (Espagne)
Avec l’arrivée de ces camarades Espagnols, l’effectif de la 3201ème Cie était le 30 mai 1944 d’environ 140 soldats,
ce qui a posé de sérieux problèmes de ravitaillement et d’équipement.
En entrant au maquis, les jeunes prenaient obligatoirement, comme identité, un nom d’emprunt (nom de guerre).
Le but était d’éviter toutes représailles éventuelles contre les familles.
Après la Libération, nous avons, à partir de ces noms de guerre, tenté de retrouver la véritable identité de chaque résistant de la 3201ème compagnie FTPF.
Tous ne figurent pas sur l’état ci-dessus, établi en 1989. Il y a des manquants, une cinquantaine environ.
Beaucoup de guérilleros espagnols qu’il a été impossible de retrouver sont absents de cette liste.